Djibouti : Retour sur une des initiatives citoyennes les plus remarquées

Il est 7 heures du matin, le thermomètre grimpe tranquillement. Dans le quartier centre de la ville, un petit groupe s’est constitué. Non, ils ne sont pas venus profiter du soleil : ils s’apprêtent plutôt à rénover la façade d’un mur de la ville, situé devant le supermarché du groupe Al Gamil, au carrefour entre le marché et l’Institut français de Djibouti.

 

C’était le 18 février dernier. A l’origine de l’action, Kader Kassim, qui lance un appel via les réseaux sociaux, espérant convaincre jeunes et moins jeunes de venir lui prêter main-forte pour une matinée de nettoyage dans la ville. Sur Twitter, ce jeune djiboutien, journaliste à la Radiodiffusion télévision de Djibouti (RTD), est suivi par quelque 7 300 utilisateur·rices. Avec ce qu’il faut d’humour, de satire politique et d’autodérision, il y prend régulièrement la parole en texte pour apporter son regard sur la société actuelle.

“Je passe devant ce mur tous les jours, quand je me rends à mon travail. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu lui donner une meilleure apparence en le nettoyant.” nous confie Kader.

Et l’initiative a trouvé son public. Sur place, une centaine de participants présents et plus que jamais motivés à nettoyer la nature. Très soucieux de leur environnement, pleins de bonne volonté, gantés et armés de sacs-poubelles, ils s’attaquent aux mégots, papiers et autres bouteilles qui jonchent le sol aux alentours. Ils passent ensuite un coup de peinture sur le pan de mur. De quoi lui redonner de l’éclat après les intempéries et la pollution. Malgré la chaleur, bonne humeur, solidarité et motivation étaient de la partie !

Cette initiative a réunit des gens de tout âge, tout horizon, étudiants, humoristes, politiciens, citoyens de tous bords, dans le but d’effectuer un nettoyage citoyen. Chahad, 18 ans, étudiante en génie mécanique à l’université, faisait partie de ces jeunes bénévoles venus prêter main forte afin de procéder au nettoyage. Voici sa réponse quand nous lui avons demandé pourquoi elle avait rejoint l’initiative de Kader : «Je crois qu’en participant à des journées citoyennes un peu partout dans la ville, le décor de celle-ci pourrait embellir un jour.»

Des initiatives de plus en plus nombreuses

Depuis quelques années, les opérations citoyennes de nettoyage se multiplient à travers le monde. La preuve : le « World Cleanup Day » – la journée mondiale du nettoyage de notre planète qui prend chaque année de plus en plus d’ampleur.

A Djibouti aussi, les initiatives de ce genre gagnent également du terrain. Et pour cause ? Au bord des routes, dans la nature, sur les trottoirs ou parfois même à quelques centimètres seulement d’une poubelle, partout les détritus de notre société pullulent. Face à ce fléau environnemental, les citoyens s’organisent et n’hésitent plus désormais à mettre les mains dans le cambouis pour décrasser un environnement trop souvent pollué. Signe peut-être que la prise de conscience est en marche.

Rappelons qu’au-delà du désagrément esthétique, les déchets affectent directement de nombreux écosystèmes et de nombreuses espèces. Ces déchets peuvent être également la source davantage de pollutions de l’air, des sols et des océans, représentant alors un réel danger pour la santé des populations.

Les nettoyages des espaces naturels sont alors une belle manière de nettoyer la nature pour la soulager des déchets abandonnés. Mais surtout de rassembler les différents acteurs de la société autour d’une cause commune : celui de la préservation de l’environnement.

Djibouti, future ville propre et éco-responsable ?

C’est un fait, la ville de demain va de pair avec le développement durable. Pourquoi ? Parce que nos modes de vie actuels sont responsables de la dégradation de notre environnement. Il devient alors nécessaire de prendre en compte l’aspect environnemental dans le développement de nos sociétés. Le concept de “ville durable et écoresponsable” devient alors indispensable pour faire face aux défis environnementaux. Comment Djibouti-ville pourrait-t elle devenir une ville éco-responsable où il faut bon vivre ? Quels efforts devraient être faits pour réussir la transition écologique et sociale?

 

Moins de déchets

Mettre à disposition des foyers modestes des bacs à ordure. Cela facilitera le travail de collecte des déchets solides dans les quartiers de la ville. Et pourquoi ne pas mettre en place un système de compostage des déchets de cuisine récupérés dans les ménages d’un même quartier? Le compost crée servirait aux jardins et à l’agriculture urbaine pour la production d’aliments bio.

Il faudrait accompagner ces mesures par une politique publique plus offensive qui responsabilise chaque citoyen. Abandonner ses déchets dans la rue ou ne pas respecter les règles de collecte définies par la mairie devrait être puni d’une amende pénale. Aux grands maux, les grands remèdes.

Plus de nature en ville !

En matière d’écologie, les villes les plus célèbres comme Oslo ou Copenhague se démarquent par la mise en valeur de plus d’espaces verts dans tous les quartiers. A Djibouti aussi, la ville devrait engagée une démarche environnementale forte en augmentant le nombre d’arbres plantés et d’espaces verts.

Plus de parcs dans les quartiers, plus de jardins publics dans la ville, plus d’arbre, l’idée étant de rendre les villes plus agréables avec des espaces communautaires où les enfants peuvent jouer et les habitants peuvent se retrouver.

Par ailleurs, il est important d’y intégrer des espaces verts. En effet, l’utilisation intempestive des climatiseurs, le béton, la concentration des activités et le manque de végétation créent des îlots de chaleur urbaine autour des habitations. La ville devient alors un véritable four, invivable pour ses habitants, surtout pendant les périodes de canicule qui se multiplient ces dernières années avec le réchauffement climatique.

En plus de produire de l’oxygène, d’absorber le CO2 et de filtrer les polluants présents, les arbres régulent la température et jouent également un rôle de climatiseur naturel.  Ils peuvent en effet rafraîchir l’air ambiant de 2° à 8°C selon la quantité et leur placement.

D’après une étude de l’ADEME ( Agence française de l’environnement et de la Maitrise de l’énergie), “un arbre mature au sein d’une plantation d’arbres peut évapore jusqu’à 450 litres d’eau par jour, ce qui rafraîchit autant que cinq climatiseurs fonctionnant 20 heures par jour“.

Intégrer la verdure serait ainsi une solution pour lutter contre la chaleur et ramener un peu de fraicheur dans la ville. Il faudrait sensibiliser et encourager les constructeurs et principalement les habitants à laisser des espaces entre les bâtiments pour y implanter des espaces verts. Les arbres et la végétation ont définitivement leur place à Djibouti-ville.

Une ville éco-responsable, des citoyens éco-responsables

Être éco-responsable est une initiative d’abord personnelle qui vise à réduire son impact environnemental avec la conviction que chaque geste peut faire une différence. L’éco-citoyenneté se traduit par une multitude d’actions simples et faciles qui en commun, peuvent avoir un impact important pour le pays.

Il est indispensable d’impliquer les citoyens à Djibouti dans une démarche éco-responsable. C’est le moyen d’intégrer les préoccupations environnementales au cœur des foyers mais aussi de les aider à mettre en œuvre les bonnes pratiques éco-responsables chez soi, au bureau et partout dans la ville de Djibouti. Éteindre la lumière en quittant une pièce, augmenter la température du climatiseur, débrancher les appareils une fois chargés, jeter ses déchets dans la poubelle, réduire son utilisation du plastiques…il suffit souvent de gestes écologiques simples, de nouvelles habitudes, qui répétés, feront des économies de ressources naturelles et de dépenses familiales.

Créer un bureau dédié à l’environnement dans chaque quartier. Sous la direction des chefs de quartiers, sa mission serait de sensibiliser avec pédagogie, d’accompagner les habitants à devenir éco-responsable à Djibouti ;

Encourager l’agriculture locale et le commerce solidaire par la création d’un supermarché de produits djiboutiens bio. Un énorme coup de pouce pour les agriculteurs du pays!

Créer des jardins communautaires entretenus par les habitants pour les sensibiliser au travail de la terre.

Écologie : Les éco-gestes sont-ils suffisants ?

Le monde connait actuellement une crise écologique inquiétante et ce n’est plus un secret pour personne. Néanmoins la question qui revient souvent dans les débats est de savoir qui doit agir en priorité ? Est-ce que nos initiatives seules suffiront à faire la différence et sauver la planète ?

Depuis quelques années, la prise de conscience liée aux problématiques environnementales a bien évolué. Les discussions tournent sur l’écologie tournent autour des éco-gestes en adoptant un mode de vie responsable et respectueux de la natureMais qui doit agir ?

Le citoyen lambda ou les grosses usines qui rejettent de tonnes de CO2 par an ? Est-ce que les pays pauvres et les pays développés ont la même responsabilité ? Doit-on rejeter toute la faute sur l’Etat ou devenir soi-même acteur du changement ?

Difficile de pointer du doigt un responsable. Nous partageons tous individuellement et collectivement une même responsabilité vis à vis de l’état actuel de la planète. Par conséquent, chacun à son niveau peut agir pour l’environnement pour laisser une meilleure planète aux générations futures. Parmi les initiatives personnelles pour l’écologie, on entend beaucoup parler des éco-gestes.

 

Les initiatives individuelles sont nécessaires…

 

Un éco-geste est un geste quotidien simple à adopter pour diminuer son impact sur l’environnement. Réduire ses déchets, limiter sa consommation d’énergie, faire attention à son utilisation d’eau, lutter contre la pollution au plastique…ces gestes sont à la portée de tout le monde, du plus jeune au moins jeune.

“Idée reçue : « les éco-gestes ne servent à rien »

Faux. Par exemple, une étude menée en France par Carbone 4, un cabinet de conseil spécialisé sur la transition énergétique a révélé que les éco-gestes permettaient une baisse de 25% des émissions de CO2 par habitant (avec une moyenne de de 10,8 t de CO2 par habitant et par an). Les initiatives individuelles ne sont pas donc négligeables si elles sont réalisées quotidiennement par le maximum de personnes.

De plus, en adoptant un mode de vie plus respectueux de l’environnement, vous inspirerez vos familles, vos amis, vos collègues à faire de même. Plus les citoyens seront nombreux à changer leur comportement pour réduire leurs émissions, plus ils pourront influencer les autorités et les forcer à prendre des lois pour préserver le climat et l’environnement. Les citoyens ont donc un devoir moral de rappeler aux pouvoirs publics d’assumer leurs responsabilités à l’égard des problèmes environnementaux.

“Faire sa part est absolument indispensable pour réussir collectivement.”

 

..Mais les écogestes seuls ne suffisent pas

 

Si les écogestes sont importants, ils sont insuffisants car les problématiques liées au climat et à l’environnement dépassent largement le cadre du simple individu. Nos actions individuelles sont limitées car nous dépendons d’un système qui prône le capitalisme, ne laissant aucune place à la préservation de la planète.

Il n y’a qu’à voir notre totale dépendance vis à vis des énergies fossiles dans nos villes qui assurent aujourd’hui 80% des besoins énergétiques mondiaux. En 2018, la production mondiale de matières plastiques a atteint un niveau record de 359 millions de tonnes.

Conclusion : même si l’engagement personnel est important, l’État doit engager une transformation profonde des structures de nos sociétés pour lutter contre notre dépendance des énergies fossiles. A quoi ça sert de troquer son véhicule contre un vélo s’il n’existe pas de pistes cyclables ? Pourquoi trier ses déchets si un système de recyclage n’a pas été mis en place ? Pour que les éco-gestes et l’écologie trouvent leur sens, il faut qu’elles soient surtout accompagnées par des transformations de nos modèles de sociétés et c’est à l’État que revient que cette responsabilité.

 

Il faut une forte volonté politique

 

Pourquoi il est important que l’État agisse lui aussi ? Parce que les changements de comportements seuls ne freineront le réchauffement planétaire, ni la pollution plastique qui gangrène les pays du monde. C’est à l’État, aux entreprises et aux collectivités de faire bouger les systèmes en place. Ils doivent faire leur part du travail en créant un environnement propice respectueux de la nature.

A Djibouti, il serait intéressant de faciliter l’obtention des prêts des particuliers pour installer les énergies renouvelables, mettre en place une réglementation thermique applicable à toutes les constructions neuves pour réduire la consommation énergétique des bâtiments, encourager le respect de l’environnement par des aides ou des exonérations fiscales.

Il peut également s’attaquer à la gestion des déchets en améliorant le système en place, en faisant respecter scrupuleusement l’arrêté sur l’utilisation et la commercialisation des sacs plastiques et en durcissant les règles quant aux incivilités sur la voie publique. Autrement dit, les actions individuelles peuvent beaucoup changer, à condition qu’elles soient accompagnées par une forte volonté politique.

 

Une meilleure représentation de l’Afrique sur la scène internationale

 

Les pays jouent également des rôles essentiels notamment en adoptant des lois et au travers d’accords internationaux. Pour sauver la planète, les chefs d’Etat doivent en effet se mobiliser et ceux du continent africain plus que les autres. En effet, l’Afrique ne représente que 4% des émissions mondiales de carbone mais est le continent le plus vulnérable aux effets néfastes des changements climatiques.

Mais les pays du vieux continent peinent à faire entendre leurs voix. Le dernier exemple avec la COP25 qui s’est tenue à Madrid le 15 décembre 2019 où les demandes de financements demandés par les pays africains n’ont pas été entendues.

L’Afrique dispose déjà du Groupe des négociateurs africains (AGN), une branche de l’Union africaine (UA) qui représente le continent dans les négociations internationales sur le climat mais son influence est encore limitée. Un rapport publié par la fondation allemande Heinrich Böll Stiftung mentionne les freins auxquels l’AGN fait souvent face :

  • Lors des sommets pour le climat, contrairement aux pays développés qui envoient des délégations composées de plus de 50 personnes, les pays africains arrivent difficilement à envoyer deux négociateurs généralement. Difficile alors à deux négociateurs d’être présents à toutes les différentes réunions qui se tiennent souvent en parallèle et de défendre correctement les intérêts africains ;
  • Les représentants africains sont peu formés techniquement et juridiquement sur la science du climat. Il est aujourd’hui impératif pour les états africains de renforcer la recherche scientifique une meilleure représentation sur la scène mondiale. Nous avons besoin de scientifiques africains prêts à négocier pour l’Afrique lors des conférences mondiales ;
  • Enfin, la communication entre les représentants africains est insuffisante. Les pays africains doivent renforcer leurs collaborations afin de mieux défendre les intérêts du continent.

Les états africains doivent être mieux préparer pour faire savoir leurs positions et éviter le pire à leurs pays.  En somme, la transition écologique a besoin de l’implication de tous les acteurs : états, collectivités, entreprises et bien celle des citoyens.

L’action citoyenne au cœur de la transition écologique

Notre média a eu l’opportunité de participer au projet ’22’ organisé par Liverpool Arab Arts Festival et d’avoir représenté Djibouti. Le projet réunit 22 artistes des pays de la Ligue arabe qui partagent leurs histoires, leurs réflexions et leurs expériences face au changement climatique, comme réponses à la COP26. L’occasion pour Amina, notre rédactrice, d’évoquer son parcours vers l’écologie, de l’importance d’une émergence collective citoyenne et de la difficulté des africains à se créer une place dans les débats liés au climat.

Certaines passions ne se discutent pas. Elles rendent heureux, réconfortent et partagées avec les autres, elles favorisent les liens sociaux. Mes passions à moi, je les ai hérités volontiers de mon papa.

Mon père a été professeur pendant presque toute sa carrière. Passionné et très pédagogue, il a toujours été un grand féru de lecture. Nous avons, moi et mes frères et sœurs, baignés dans cet univers remplis de fées, de monstres et d’aventures depuis notre enfance. Petite, on se réunissait tous dans une chambre pour lire, avec chacun un livre en main, juste avant la sieste de l’après-midi. Un moment de complicité et de partage qui était devenu au fil des années, en quelque sorte, un rituel familial.

Grand fan de Nicolas Hulot, de Yann Arthus Bertrand et de National Geographic, mon père aime énormément la nature, les animaux et les grands espaces. J’ai ainsi pris l’habitude de regarder avec lui des documentaires sur la gestion des parcs animaliers, les profondeurs des océans, le sauvetage des dernières girafes au Kenya, la cohabitation des grands carnivores avec l’homme, la fonte des glaciers, la protection des forêts ou encore l’impact de la mondialisation sur l’environnement…Autant de documentaires qui nous émerveillent, nous faisaient voyager, expliquaient un sujet compliqué d’une façon toute simple mais qui nous assurent surtout de jolis moments en famille.

Une transmission, qui s’est faite en douceur, jamais sous la contrainte. Grâce à ma famille, ma passion pour les lettres et mon intérêt pour les sujets environnementaux ont fait un peu partie de ma vie. Puis quand est venu le temps de choisir un métier, je me suis orientée tout naturellement vers le métier d’ingénieure en énergie et développement durable. Un métier m’a permis d’ouvrir les yeux sur de nombreux sujets comme le développement durable ou les énergies renouvelables et qui a surtout renforcé mon intérêt pour l’écologie. Aujourd’hui, ce sujet fait partie intégrante de ma vie, encore plus maintenant que j’ai des enfants. J’essaie aujourd’hui à ma petite échelle d’être plus responsable et écolo dans mes comportements. Et c’est par une envie de partager mon cheminement et toutes les réflexions autour, qu’est née avant tout, l’idée du blog Écolo à Djibouti.

Il y’a aussi ce sentiment qu’à Djibouti et partout en Afrique, l’écologie est un sujet trop souvent confiné dans un cadre, incapable d’atteindre toutes les couches de la population. L’idée était alors de toucher le grand public d’une façon simple pour les sensibiliser à l’un des grands défis du 21ème siècle : celui du respect de l’environnement. De l’information liée au développement durable aux conseils pour réduire ses déchets, Écolo à Djibouti se veut un blog simple avec des articles accessibles et des idées à la portée des individus. Le plus important étant d’informer de manière fiable les citoyens de tous âges pour susciter, peut-être un éveil de la conscience écologique.

L’individuel mène au collectif…

L’écologie est une conscience vis-à-vis de ce qui nous entoure, de la fragilité du monde dans lequel nous vivons et de l’urgence d’en prendre soin. Le partage d’informations est de ce fait un levier important qui informe et sensibilise afin d’initier chez les citoyens un réel changement de perception vis-à-vis de l’environnement. Mais ce n’est pas suffisant malheureusement. En effet, la conscience écologique ne peut naître du seul constat que la vie sur la planète terre est fragilisée. Elle doit être accompagnée d’un changement de comportements de toute la société.

« On sait bien que le changement climatique, c’est grave, mais on ne peut rien faire ».

La posture qui consiste à ne rien faire sous prétexte qu’il y a bien pire que nous sur l’échelle des agresseurs de la planète est vaine. Or il faut agir. Maintenant. Je reste persuadée qu’il faut cesser d’attendre que les changements viennent de l’extérieur et réfléchir ensemble à tout ce qu’on peut commencer à faire dès aujourd’hui. Il n’y a pas de petites actions, elles comptent toutes et permettent à chacun de réduire son empreinte environnementale. Des petits gestes qui, mis bout à bout, font bouger les choses à plus grande échelle.

Peu à peu, de plus en plus de personnes, également sensibles à l’écologie et à la protection de la nature ont émis le désir de rejoindre la démarche portée par le blog. C’est la raison pour laquelle est né le mouvement Écolo à Djibouti qui est venu enrichir le média existant. Il entend fédérer et mobiliser l’ensemble des acteurs de la société pour l’environnement afin de favoriser l’émergence d’actions collectives. Le mouvement souhaite aussi mettre en lumière les initiatives de leurs concitoyens. A travers les articles, les lecteurs et lectrices découvrent les nombreuses initiatives qui naissent chaque jour à Djibouti pour favoriser un développement durable. L’occasion de les soutenir, s’en inspirer et d’amplifier leur impact.

Je pense qu’une attention particulière doit être accordée aux jeunes, acteurs de la transition écologique de demain. L’éducation à l’environnement à un grand rôle auprès des plus jeunes pour leur donner l’envie de préserver leur environnement et adopter dès maintenant des comportements éco-responsables. Je donne régulièrement des cours bénévoles à des lycéens à Djibouti. Une initiative que l’on souhaite étendre à d’autres établissements scolaires à travers le mouvement. C’est en formant les jeunes qui seront les acteurs du monde de demain, que l’on peut changer durablement les mentalités.

Faire entendre la voix de l’Afrique et des africains

A Djibouti comme partout en Afrique, des actions citoyennes s’inventent et prennent tout doucement. Pour se déployer efficacement, elles butent néanmoins sur des limites et des difficultés : manque de légitimité, de coordination, de visibilité, de difficulté à étendre les projets…Elles sont pourtant essentielles dans la mesure où la transition écologique nécessite une réponse collective de tous les acteurs : les gouvernements, le secteur privé, la société civile et les citoyens. Il est donc important que les Etats africains intègrent la participation des citoyennes et des citoyens dans le cadre des décisions publiques à fort impact environnemental.

En Afrique, l’action citoyenne serait la plus intéressante dans la sensibilisation du grand public. En effet, encore trop peu de personnes sont sensibilisées aux problématiques environnementales qui touchent le continent et qui menacent ses habitants. Beaucoup d’Africains savent par exemple que des incendies ravagent la forêt en Amazonie, mais peu savent que des millions d’hectares de forêt disparaissent chaque année dans le bassin du Congo. Avec un meilleur accès à l’information, ces populations seront alors en mesure, de se réapproprier leurs richesses naturelles et de mieux les préserver.

Mais si les autorités africaines accordent peu d’espace de discussion à la question environnementale, sur la scène internationale, la situation n’est pas mieux où l’Afrique et les communautés indigènes les plus touchées, sont ignorées. Ces populations vulnérables qui sont pourtant en première ligne face aux conséquences du changement climatique, ne sont presque jamais à la une des journaux du monde entier. En août 2021, alors que les médias occidentaux avaient tous les yeux rivés sur les inondations dans le sud de l’Allemagne ou en Belgique, les inondations meurtrières au Niger n’ont fait l’objet que de très peu de couverture.

Et ce manque de couverture médiatique s’étend plus loin avec, notamment, les activistes africains qui ont encore du mal à trouver de l’espace pour s’exprimer. Ils ne manquent pourtant pas d’initiatives dans la lutte contre le réchauffement climatique mais leurs voix portent peu dans le bal des grands sommets mondiaux autour de l’environnement. Le traitement médiatique de la jeune activiste ougandaise, Vanessa Nakate en est un parfait exemple. Près de deux ans après avoir été coupée d’une photo où elle posait avec Greta Thunberg, elle a été une fois de plus, évincée d’une photo au côté de l’activiste suédoise en pleine COP26. Cette invisibilisation de l’Afrique dans les revendications écologiques s’inscrit dans un système où les problèmes climatiques sont considérés comme “des problèmes de Blancs” et où la parole des personnes noires est constamment dévalorisée.

Mais qui est-ce qui amplifie déjà leurs voix dans leurs propres pays ?

Au-delà des exclusions médiatiques, les activistes africains sont bien moins représentés dans les débats sur le réchauffement climatique parce qu’ils affrontent davantage de problèmes que leurs pairs pour y prendre part. Financements limités, manque d’accréditation et surtout un manque de soutien de leurs États limitent la participation de la jeunesse la plus exposée aux effets du changement climatique. Les États africains manquent alors bien souvent de capacités techniques pour négocier sur un pied d’égalité avec leurs partenaires du Nord. Que peuvent-ils faire ? Beaucoup, mais en premier lieu, ils devraient fournir à leurs citoyens et citoyennes toutes les clés pour comprendre et agir en faveur de l’environnement. Les politiques doivent surtout s’appuyer sur la force de l’engagement citoyen dans la transition écologique. Ils seront plus à même de réclamer plus d’actions de la part des pays du Nord et de peser sur les décisions politiques environnementales sur la scène internationale.

Cela suffira-t-il pour changer la donne ? Une chose est sûre : si on n’essaie pas, ça ne marchera pas !

Afrique : entre envie de développement et réalité climatique

Alors que l’Afrique n’est responsable que de 4 % des émissions mondiales, elle est pourtant disproportionnellement affectée par le changement climatique, menaçant la vie des populations sur place. Aucune région n’est épargnée par des phénomènes météorologiques de plus en plus imprévisibles.

L’Afrique, en première ligne face au changement climatique

 

L’Afrique australe est gravement affectée par le réchauffement climatique. Inondations soudaines, précipitations irrégulières et sécheresses prolongées sont les facteurs qui ont décimé l’agriculture dans cette région qui se réchauffe deux fois plus vite que le reste du monde. En 2019, les cyclones Idai et Kenneth provoque des inondations catastrophiques au Zimbabwe, au Mozambique et au Malawi, faisant plus d’un millier de morts, plus de 2,6 millions de sinistrés et des dégâts considérables. Selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM), environ 45 millions de personnes sont, un nombre record, menacées par la famine en Afrique australe à cause des périodes de sécheresses intenses et à d’importantes inondations conjuguées à l’instabilité économique.

La région du Sahel est particulièrement sensible aux variations de températures. Et pour cause, sa population est fortement dépendante de l’agriculture pluviale et de l’élevage. Mais comme partout ailleurs, le Sahel subit les effets du changement climatique marqués par des sécheresses prolongées, des pluies diluviennes et des inondations inattendues. Des bouleversements climatiques qui menacent les moyens de subsistance des populations agricoles de la région et accentuent les tensions entre communautés. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, FAO, 29,2 millions de personnes étaient en situation d’insécurité alimentaire dans le Sahel.

Les pays de l’Afrique de l’Est ne sont pas épargnés. Le phénomène El Nino couplé aux changements climatiques dérègle le climat de la région qui souffre de plus en plus et régulièrement de cyclones tropicaux. Des variations climatiques qui favorisent la prolifération de rongeurs comme les criquets pèlerins. Depuis 2020, la Somalie, le Kenya, l’Éthiopie, Djibouti et le Soudan font face à une invasion de criquets qui menace les cultures. Selon Cyril Ferrand, un expert de la FAO, l’invasion de criquets a affecté l’alimentation de près de 2,5 millions de personnes en 2020 dans la région.

Le changement climatique, une menace pour l’économie

 

Une agriculture mise à mal. L’agriculture, pourtant au cœur de l’économie de la majorité des pays d’Afrique est aussi menacée par le changement climatique. Hausse des températures, sécheresses, inondations, criquets pèlerins, ont des conséquences directes sur les récoltes, menaçant la sécurité alimentaire de millions de personnes.

Dans un continent où 95% de l’agriculture est pluviale, la raréfaction de l’eau entraînera une baisse de 20 % des rendements agricoles d’ici 2050, selon les experts. Le riz et le blé devraient être les cultures les plus touchées avec une perte de rendement d’ici 2050 de 12% et 21%, respectivement. Le défi est d’autant plus grand que l’agriculture fait vivre plus de la moitié des Africains et que la population sur le continent devrait doubler d’ici 2050. Une vulnérabilité au changement climatique qui s’explique par une forte dépendance à l’égard de la pluie, par des techniques agricoles limités et une agriculture encore peu intensive. En effet, la majorité des agriculteurs africains est composée de petites exploitations familiales qui subissent lourdement les aléas climatiques.

La baisse de la production agricole, la pénurie d’eau et les aléas climatiques, soulèvent également la question des réfugiés climatiques. Dans une nouvelle étude publiée en septembre 2021, la Banque mondiale prévoit ainsi que, d’ici 2050, l’Afrique subsaharienne pourrait compter jusqu’à 86 millions de migrants climatiques. Un scénario déjà en cours en Somalie où les inondations ont forcé 270 000 habitants de la ville de Beledweyne à trouver refuge au nord de Mogadiscio en novembre 2019. Le pays compte aujourd’hui près de 2,9 millions de réfugiés climatiques dispersés à l’intérieur du pays. Des déplacements de populations qui coûtent chers aux pays africains, souvent débordés face à cet afflux massif et imprévu de population.

Des dommage matériels. Les secteurs du bâtiment, des infrastructures ainsi que les secteurs du transport subissent de nombreux dommages à cause des impacts du changement climatique. Des dommages majoritairement causés par l’augmentation de la fréquence des évènements climatiques extrêmes, et notamment de celles des tempêtes et inondations qui coûtent chères. En 2019, tout ou presque a été ravagé par le cyclone Idai. Beira, la deuxième ville du Mozambique, a été détruite à plus de 90% d’après l’IFRIC (Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge). La Banque mondiale estimait à plus de 2 milliards de dollars les dommages causés par le passage du cyclone Idai au Mozambique, au Zimbabwe et au Malawi.

Dans la même année, Djibouti, petit pays d’Afrique de l’Est, était frappé par Sagar, un cyclone tropical relativement rare. L’évaluation post-cyclone menée par le gouvernement djiboutien et la Banque Mondiale, estimait à 29 millions USD les dégâts subis dans la capitale Djibouti-ville.

Selon l’indice ND-Gain, sur les 10 pays les plus vulnérables au changement climatique, 5 sont africains. Ces pays sont le Tchad, la République Centrafricaine, l’Erythrée, la Guinée-Bissau et la République démocratique du Congo. L’indice ND-Gain pour Notre Dame Global Adaptation Initiative est proposé par l’Université Notre Dame et évalue la vulnérabilité d’un pays face au changement climatique en fonction de sa capacité d’adaptation. Djibouti est actuellement à la 124ème place, c’est le 58e pays le plus vulnérable et le 52e pays le moins prêt. Une vulnérabilité au changement climatique qui trouve son explication dans une forte exposition aux effets du réchauffement climatique couplée à de faibles capacités d’adaptation.

 

Conjuguer développement et changement climatique

 

Le développement socio-économique des états africains est aujourd’hui compromis par des années de croissance des pays industrialisés. En effet, selon la Banque africaine de développement, l’impact du changement climatique sur le continent pourrait atteindre 50 milliards de dollars par an d’ici à 2040, avec un recul supplémentaire de 30 % du PIB d’ici à 2050. Or les financements climatiques promis par les pays développés tardent à arriver en Afrique. Une situation profondément injuste.

En attendant donc que les pays riches respectent leurs engagements, les africains se doivent réagir eux-mêmes. Le rôle des pays africains est plus que déterminant dans la gestion des crises climatiques sur le continent.

Tirer profit de la technologie

A cause de saisons irrégulières et de modifications des régimes de pluies, les agriculteurs ne peuvent plus se fier à leurs repères naturels. Il existe cependant une variété importante d’outils d’alerte précoce pour aider les agriculteurs qui reçoivent alors les prévisions météorologiques par le biais de SMS, d’applications sur smartphone ou Internet.

Malheureusement, la disponibilité des données climatiques reste un grand défi pour l’Afrique. Aujourd’hui, le continent détient, en moyenne, huit fois moins de stations météorologiques terrestres que le nombre minimal recommandé par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Un véritable manque de données sur des dizaines de pays pourtant très vulnérables face aux catastrophes naturelles et aux extrêmes météorologiques. Des prévisions météorologiques fiables et accessibles aideraient non seulement à sauver des vies, mais également d’aider les villes et les communautés d’Afrique à renforcer leur résilience face au changement climatique. Il faut pour cela investir davantage dans les infrastructures météorologiques automatiques et améliorer les systèmes de télécommunication entre les pays pour les collectes de données.

L’élévation du niveau des mers et l’irrégularité des régimes climatiques, exercent une pression croissante sur les capacités des des populations côtières en Afrique et augmentent leurs vulnérabilités aux changements climatiques. Avec une croissance urbaine qui avoisinera les 80% au cours des 30 prochaines années, les gouvernements africains doivent également se tourner vers les villes durables. Le renforcement de la résilience des villes africaines exige l’investissement dans les infrastructures et transports à l’épreuve du climat.

Encourager les initiatives des jeunes africains

Malgré la forte croissance démographique du continent, l’âge moyen des agriculteurs africains avoisine 60 ans, alors que la population a en moyenne 19 ans en Afrique subsaharienne. Les jeunes boudent ce secteur qu’ils considèrent démodé et sans opportunités. D’après une étude de la Banque mondiale intitulée « Face au changement climatique, agir plus et mieux pour le système alimentaire de l’Afrique » publiée en 2020, seulement 2% des étudiants africains se spécialisent dans les filières agricoles.

Avec 60% des terres arables mondiales, l’Afrique a besoin de former plus de professionnels dans ce domaine. Les gouvernements africains doivent garantir des formations professionnelles de qualité aux jeunes pour donner un nouveau souffle à l’agriculture. Ils doivent, par ailleurs, faciliter l’accès aux financements, qui constitue une condition nécessaire au développement de l’agriculture commerciale.

Les innovations climatiques en Afrique ne manquent pas. Des entrepreneurs africains lancent de petites révolutions partout sur le continent, qui facilitent déjà le quotidien de leurs communautés. Par exemple, Abdou Maman Kané, entrepreneur nigérian a crée en 2013, un système de « Télé-irrigation », permettant à chaque agriculteur de gérer l’arrosage de son exploitation à distance via son téléphone portable. Un système pour limiter le gaspillage d’eau et optimiser le travail des agriculteurs.

Ce qui manque donc aujourd’hui en Afrique, c’est un environnement favorable au développement de projets durables tant au niveau de la recherche scientifique, de l’innovation, que du financement. Des solutions innovantes de la jeunesse africaine qui jouent un rôle essentiel dans l’adaptation de l’Afrique aux effets du changement climatique.

Exiger une meilleure justice climatique

Lors de la COP21, l’UE et 23 pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020, afin d’aider les pays les plus démunis à combattre le réchauffement climatique. Où est-on plus de dix après ?

Avec seulement 80 milliards de dollars US alloués, les pays développés n’ont pas entièrement tenu leurs engagements. Par ailleurs, dans le rapport de 2020 intitulé “Les vrais chiffres des financements climat”, l’ONG Oxfam déclarait que 80% des financements climat alloués aux pays les moins avancés et 3 % aux petits États insulaires en développement étaient fournis sous forme de prêts et instruments autres que des subventions en 2017-2018. Le rapport dénonçait ces procédés qui accentuent la charge financière et la vulnérabilité climatique des pays en développement qui croulent déjà sous les dettes.

La COP 26 qui se tiendra le mois prochain à Glasgow sera l’occasion pour les négociateurs africains de réitérer leurs propos et faire entendre leurs voix.

Défi de la Semaine 2 : Planter des arbres dans le monde avec Ecosia

Le nouveau défi écologique de cette semaine est de planter des arbres de chez soi uniquement en surfant sur internet. Mais comment est-ce possible ? Je vous invite à lire cet article pour en savoir plus et participer au défi écolo de ce mouvement 👉 Ecosia, le moteur de recherche écologique qui plante des arbres

Pour rendre la semaine plus intéressante, je vous invite à voir combien d’arbres chacun de nous aura planter à la fin de la semaine. Il y’a en effet un compteur en haut à droite de votre page de recherche qui dénombre vos nombres requêtes instantanément. Il suffit alors de diviser le nombre final par 45 pour savoir le nombre d’arbres que vous avez plantés à la fin de la semaine.

C’est simpleécologique et en faisant cela, vous aidez des communautés vulnérables à sortir de la précarité.

Voici un tutoriel qui vous aidera à installer ce fameux moteur de recherche écolo.

1. Tapez : Ecosia dans la barre de recherche web
Peu importe votre navigateur : Internet explorer, Google Chrome, Firefox ou Safari …

2. Cliquez sur le premier lien : ecosia.org
Il envoie automatiquement vers une page d’accueil compatible avec votre ordinateur (Mac, Windows…)

3. Cliquez sur « Ajouter Ecosia à … »
Ecosia va s’installer dans votre navigateur Web, c’est une extension. Vous continuerez donc à utiliser votre navigateur habituel.

4. Il ne reste plus qu’à définir Ecosia comme votre page d’accueil.

Si vous souhaitez utiliser Ecosia sur votre smartphone, vous devrez télécharger l’application dans votre store d’applications.

Défi de la semaine 1 : Réduire son utilisation du plastique

A Djibouti comme partout, la pollution plastique est omniprésente et défigure le paysage. Jetés dans la nature, ces sachets polluent nos sols et nos océans. Ils bouchent les conduits d’assainissement causant des inondations et sont souvent ingérés par les animaux. Mais si la lutte contre les déchets plastiques a de plus en plus d’échos à Djibouti, l’utilisation des sacs plastiques reste ancrée dans les mœurs.

Que faire ?

Des mesures à court terme pourraient consister à supprimer les emballages en plastiques superflus, à augmenter les capacités de collecte et de recyclage et à promouvoir l’usage de systèmes réutilisables.

A long terme, les habitudes de consommation doivent changer à Djibouti et cela passera énormément par la sensibilisation. Il faut faire participer tous les acteurs : consommateurs, commerçants, producteurs. C’est par une démarche collective que nous pourrons agir efficacement contre la pollution plastique à Djibouti. Retournons maintenant au défi de la semaine : réduire nos déchets plastiques 😉

1. Les déchets plastiques, c’est dans la poubelle.

Sacs plastique, bouteilles, emballages etc…on évite de jeter ses déchets par terre semble qu’ils ne finissent pas sur nos trottoirs, nos bords de route et nos plages. Saviez-vous que le temps nécessaire est à la décomposition d’un sac plastique est de 400 ANS ? Cela fait réfléchir…

Une pensée aux agents de propreté à Djibouti, pour la plupart des femmes, qui sillonnent la ville souvent en pleine nuit, pour garder nos trottoirs propres.

2. On refuse le sac plastique

 

Refuser et ne pas demander le sac plastique à l’épicerie du quartier ou au supermarché de la ville. On propose même un sac plastique à l’achat d’UN SEUL article comme une bouteille d’eau.

C’est à nous, consommateurs, de changer d’abord nos habitudes en refusant le sac plastique proposé. Mais aussi de sensibiliser en même temps les commerçants en leur expliquant la pollution plastique. Vous verrez qu’avec un sourire et une approche bienveillante, les gens seront réceptifs.

 

3. Les couverts en plastique ? C’est non!

Au restaurant ou pendant les fêtes, dites non à la paille, à la cuillère et au gobelet en plastique. Pour ceux qui carburent au café, optez pour une gourde isotherme 😁. En inox, elles ont l’avantage d’être légère, résistante en plus d’être écologique.

4. Utiliser un sac réutilisable

Maintenant que nous avons refusé le sac en plastique, comment alors dois-je transporter mes courses ?

Alors pour commencer si vous avez les sacs en plastique réutilisables des commerces, conservez les pour faire vos prochaines courses avec. Sinon vous pouvez utiliser des sacs en tissu, des sacs filets pour vos courses en magasin. Au marché, vous pouvez utiliser un carton ou notre traditionnel panier en osier pour vos fruits et légumes. Les solutions ne manquent pas mais demandent juste une légère organisation.

Petite astuce : Veillez à garder 1 ou 2 sacs dans votre voiture au cas où.

 

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